Auteure : Anna Gavalda
Genre : Contemporain
Parution : 2002
Nombres de
pages : 155 (édition
J’ai lu)
Je résume :
Chloé se retrouve seule avec
ses deux filles après que son mari l’est quitté, pour une histoire d'adultère.
Ne supportant plus de la voire malheureuse, son beau-père va tout faire pour la
réconforter, à sa manière. Une maison de
campagne, du bon vin, un passé raconté au coin du feu... Plutôt original ce
mélange pour surmonter une rupture, un abandon, appelez cela comme vous le
souhaitez.
« Je ne savais pas qu'on pouvait aimer à ce point... Enfin, moi en tout cas, je croyais que je n'étais pas... programmé pour aimer de cette façon. Les déclarations, les insomnies, les ravages de la passion, c'était bon pour les autres. »
Analyse & opinion :
Un coup de cœur pour
moi, Je l'aimais vaux bien la note de dix-sept. Retrouver la
plume d'Anna Gavalda fut encore un véritable plaisir.
Auteure &
Plume :
L'auteure sait transmettre
les émotions, j'ai toujours trouvé ses livres chaleureux, c'est comme retourner
voir sa famille à mes yeux. Elle écrit
sans enjoliver, elle nous parle de la vie, la vraie, dure et incertaine, mais,
belle aussi.
Histoire &
Thèmes :
Ce livre traite carrément
d'un sujet qui fâche et où tout le monde à son opinion comme son
expérience : l'adultère, la tromperie. Gavalda amène ses mots avec
authenticité, je me serais vraiment cru dans une conversation familiale, les
dialogues restent naturels, tout s'emboîte.
Qu'on soit clair, pas besoin
de se focaliser sur l'histoire de Chloé, ce n'est qu'en quelque sorte un
« prétexte » pour arriver à celle de Pierre, son beau-père (ex
beau-père du coup). Leur relation est belle, les souvenirs projetés montre
qu'ils s’apprécient énormément, tel une relation père et fille, malgré les mots
parfois durs, la confiance reste présente.
Le récit de Pierre, le second
personnage principal, m'a clouée sur place. Peut-être parce qu'on a plus
l'habitude d’entendre parler d'amour par les femmes. Mais, quand on se met à la
place du sexe opposé, on voit l'histoire autrement. Comme lorsqu'on se range du
coter de « celui qui reste » en quelque sorte.
« Quand l'un de nous deux jouait, l'autre souffrait. C'était absurde. Je rêvais de l'attraper et de la secouer jusqu'à ce qu'elle le crache, son venin. Qu'elle me dise qu'elle m'aimait. Qu'elle me le dise bon sang. Mais je ne pouvais pas, c'était moi le salop. C'était de ma faute tout ça... »
The End. :
Seule ombre au tableau :
La fin. Je vais avoir l'aire stupide (pour changer tiens) mais, j'ai vraiment
pensé qu'il manquait des pages à mon livre. Comme j’achète beaucoup
d'occasions, ça peut arriver, alors j'ai cherché pendant dix bonnes minutes
pour savoir si j'avais la bonne fin. Sérieusement, un épilogue aurait été le
bienvenu...
Ses points faibles :
-La
fin, où est l'épilogue?!
Ses points forts :
-Se lit très rapidement, il ne
se lit même pas, il se dévore.
-La plume authentique de
l'auteure et sa simplicité.
-Il fallait oser, aborder le
sujet de l’adultère n'est pas chose aisé.
Adaptation :
Je l’aimais d'Anna
Gavalda à était adapté sous le même nom en mai 2009, par la réalisatrice Zabou Breitman. Elle a également réalisé le
fameux roman No et moi et à jouer dans plusieurs films comme Le
premier jour du reste de ta vie, Entre amis ou encore Nous trois
ou rien…
Là encore, les avis sont
plutôt mitigés quant à moi, j'ai hâte de prendre le temps de le visionner.
Cible :
Les lecteurs et lectrices
appréciant les lectures simples et authentiques, fans de belles citations. Et
au pire, tentez quand même votre chance, avec si peu de pages vous pouvez vous
le permettre. Si vous êtes assez ouvert d’esprits (je rappelle que le thème
n'est pas simple non plus), croyez-moi que vous allez en tirer quelques leçons.
Même si les avis que vous
allez croiser serons plutôt mitigés, faites-vous votre propre opinion.
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